Maryline Pellerin Les grandes entrevues -1

Madame Maryline Pellerin : experte de l'abc du maquillage


Comment l'entreprenariat est arrivé dans ta vie ?

J'ai toujours eu la fibre entrepreunariale. Quand j'étais enfant, je m'imaginais monter des entreprises. Quand j'avais fais mon cours en esthétique, à 16 ans, j'avais eu de la clientèle pour du maquillage et des cours de beauté.

Est-ce que tu avais eu un modèle ?

Pas vraiment mais ma mère a parfaitement fait partie de mes modèles inconsciemment car elle avait toujours eu ses projets à côté pour exploiter sa créativité.
Quand on est habitué à un modèle où tu es payé en échange de ton temps par quelqu'un d'autre, c'est difficile de partir d'une page blanche et créer quelque chose qui est idéal pour soi.
Lorsque j'avais fait mon cours d'esthétique, je n'étais pas encore branchée sur quelle carrière exactement faire, j'avais donc décidé de suivre ce cours pour ne pas perdre mon temps.
 
Après mon cours, j'étais engagée dans un salon d'esthétique. Puis j'étais partie pour Vancouver, et j'étais engagée chez radio Canada pour être maquilleuse.
Un an et demi après, j'avais vendu tout ce que j'avais acquis durant ce temps pour s'acheter un billet d'avion pour partir à l'aventure.
 
J'étais restée au Mexique presque 2 ans et demie. J'enseignais le français à l'université car j'avais toujours voulu être enseignante.
En 2007, j'étais revenue au Québec pour m'inscrire en sociologie à l'UQAM .
On était en grève pendant des mois, du coup, je travaillais en même temps dans un salon d'esthétique et de coiffure. J'étais engagée pour donner des formations en esthétique.
En même temps, j'avais lancé ma clinique de beauté.
 

Le plus challengeant pour moi

J'avais l'idée de sauver la planète. Cela a été long pour moi avant de comprendre qu'au bout de la ligne, ce quelque chose qui est naturelle pour moi me permet de partager mon message. Je peux changer la vie des gens à ma façon.
 
En 2015, j'avais ouvert mon académie de maquillage professionnel que j'aurais aimé avoir accès à l'époque. J'avais fusionné les deux choses les plus importantes pour moi : le maquillage qui est mon hobby et l'enseignement qui est la carrière que j'avais en tête.
En 2018, j'avais mis l'académie en ligne puis j'avais lancé ma boutique et ma ligne de maquillage.
Depuis la pandémie, j'avais adapté mon modèle d'affaires en 100% en ligne et je n'ai plus ouvert au public.
 

Est-ce qu'il y a eu un moment où le fait d'être entrepreneur t'a fait peur ?

J'avais pris des risques calculés. A chaque fois que je partais un projet, c'était toujours parce que j'en avais envie. J'avais toujours l'autre projet qui est bien installé comme filet de sécurité.
 

Ce que j'ai compris rapidement dans n'importe quelle sphère de ma vie

J'ai besoin d'être dans une bonne vibe.
 

Comment je fais pour me sortir rapidement des situations anxiogènes ?

Je me pose toujours la question sur le pire qui peut arriver. Si je suis bien avec le pire, je me laisse aller.
J'essayais toujours de trouver d'autres façons, des innovations pour gérer les échecs.
 

Qu'est-ce qui te fait rouler à l'adrénaline ces temps-ci ?

Mettre la bonne structure en place, supporter et maintenir la croissance de l'entreprise. Trouver une personne pour gérer ce qui est mis en place. Trouver ma place là-dedans pour ne pas me perdre dans le rôle de gestionnaire et pour avoir ce bel équilibre, pour pouvoir tout le temps profiter de ce je vis tout en faisant sorte que mon entreprise continue à prendre de l'expansion.
 

Qu'est-ce que Maryline dirait à la jeune femme de 18 ans ?

Fais-toi donc confiance et fais confiance à la vie.
Ne plus être une gestionnaire mais être une leader pour ton entreprise et pour les gens qui travaillent pour toi, pour les gens qui prennent la place de gestionnaire.
Il y a des étapes qu'on ne peut pas passer. Souvent, tu dois défricher des chemins pour ton équipe. C'est important pour l'équipe de savoir que le leader a passé le chemin, et que le leader de l'entreprise sait de quoi il parle.
 

Quel mot de la fin tu donnerais aux gens ?

Se faire confiance et de profiter de ce qu'on a. Avoir une vision, c'est une chose, mais de profiter de ce qu'on a créé est exceptionnel.




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