Pierre Lavoie : le grand défi

Pierre Lavoie

Il vient d'une famille de bûcherons, son père est un entrepreneur forestier. Sa mère remontait les femmes qui essayaient de sortir de l'alcoolisme de leurs maris.
C'est le côté entrepreneur de son père et le côté social de sa mère qui a fait qu'il est devenu un entrepreneur social. Il aime plus donner que de recevoir, il aime entreprendre des projets.
ca va faire 20 ans qu'il donne des conférences aux entreprises.

Comment il est devenu un entrepreneur pur et dur ?

Il avait réussi à vendre 93 équipes à10 000$ chacune durant le temps où il avait organisé le 1000km randonnée vélos. Sa capacité est de rallier les gens à quelque chose d'important.

Il se sent chanceux et fier d'avoir réussi à rallier les personnes au mouvement public. Il dit que les québécois manquent d'audaces. L'audace c'est du courage mais l'enjeu de l'intelligence.

C'est le feeling qui a dicté les actions de l'entrepreneur. Cet instinct va se développer avec le travail, les échecs et les rencontres.
Quel est le pire risque qui peut arriver ? Si vous allez de l'avant, est-ce que vous êtes quand même à l'aise avec le risque ?
Il faut se dire que ce n'est pas grave et qu'au moins, tu auras appris. Autrement dit, si je travaille bien fort, si je ne baisse pas les bras, si je ne compte pas mes heures, ça donne tout le temps des résultats.
Après ça, il y a les contacts. Si tu penses que c'est le bon timing, que tu as les bons réseaux de contacts, tu sais que tu travailles fort et que tu as une bonne idée, go dépêche-toi. Il faut que tu t'engages, les gens viendront t'aider après.

Que dirais le Pierre d'aujourd'hui au Pierre du passé ?

Il dirait : retournes à l'école. Pierre pense que s'il avait fait des études supérieures, il aurait pu mieux s'en sortir.
Aujourd'hui, est-ce que vous avez une équipe qui travaille avec vous pour challenger vos idées ?
Nous avons un comité de direction, puis j'ai un partenaire incroyable, Germain, qui est un argumentaire de haut niveau.
Mon plus grand défi des 5 dernières années était que je disparaisses et qu'ils continuent sans moi.
Il faut implémenter dans votre vie un moment où vous faites de l'activité physique.
Toutes les idées, je les ai eu en m'entraînant.
La mort de mes enfants m'a appris que quand tu vis un malheur, tu restes positif. Parce que le positif attire et que le négatif repousse.
Quand vous gardez le sourire dans la difficulté, vous multipliez vos chances de passer à travers, car vous devenez plus approchable, plus discutable.
L'inconfort nous rend plus fort.

Si Pierre Lavoie aurait besoin d'aide aujourd'hui, comment pourrait-on l'aider ?

Aujourd'hui, on a toujours besoin d'aide parce qu'on entreprend des projets, et on n'a pas toutes les ressources.
Gérard Bouchard c'est le frère de Lucie Bouchard, c'est un ami personnel, un des plus grands intellectuels du Canada. Il a démontré par ses études que le Québec était la société la plus débiteur en Amérique.
Quand un québécois réussit, il accepte de payer plus d'impôts pour qu'on puisse partir les programmes pour aider les autres.
Conseil :
Il ne faut pas être trop capitaliste. Gardons le modèle qui est humain, qui se rapproche des gens, qui est social. Il faut toujours créer de la richesse pour payer nos programmes sociaux.

Le Québec est capable de par sa structure et son niveau d'éducation à relever n'importe quel défi qui se présentera dans les 100 prochaines années.

Je remercie les gens qui passent du temps à nous écouter dans mes entrevues ou à toutes les semaines. Je vous remercie infiniment d'avoir été là.

Le dernier mot

La situation actuelle n'est pas évidente pour certains entrepreneurs, mais l'inconfort nous rend plus fort.
A chaque fois que vous avez un défi personnel ou professionnel devant vous, vous devez le confrontez. Vous ne réussirez pas toujours mais à chaque fois, vous allez grandir.
Si vous faites ça toute votre vie, un jour vous allez atteindre le haut de la pyramide.*

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